Appel à communication

Pour conclure les deux années consacrées à la question de la fabrique du canon, l'équipe "Canon Factory" organise un colloque international intitulé "Feu (sur) le canon"  les 19, 20 et 21 juin 2025. 

L'appel à communication, les modalités et date limite de soumission des propositions sont accessibles en dessous. 

 

. Appel à communication

Appel à communication

Projet Canon Factory (programme Émergence ; UR 4085 VALE et UR 3556 REIGENN-Sorbonne Université)

 

Colloque international "Feu (sur) le canon", Sorbonne Université, Paris, France. 19-21 juin, 2025

 

Le concept de canon littéraire est profondément paradoxal. Si l’existence du canon ou de canons n’est généralement pas remise en cause, la définition même de la notion est fluctuante et ses contours, c’est-à-dire ce que l’on considère comme relevant du canon, ne font pas, loin s’en faut, objet de consensus. Désignant un ensemble de textes au statut presque sacré et aux qualités littéraires aussi incontestables qu’inégalées, le canon représente aussi les œuvres perçues comme pionnières dans l’établissement et la mise en œuvre d’une esthétique donnée. Ayant fonction de modèles et de cadres normatifs, elles appellent une postérité soucieuse d’en respecter les codes. Sont également considérées « canoniques » les œuvres qui constituent les fondations mêmes d’une culture littéraire noble et dont la lecture est incontournable. Connaître ces textes et en reconnaître les vertus sont dès lors des marques d’appartenance culturelle – et, plus largement, sociale. 

Aussi commodes ces définitions soient-elles, en occultant le rôle du temps et de l’espace, elles postulent toutefois de façon trompeuse la stabilité du canon. Celui-ci, en d’autres termes, se structure autour des principes en réalité toujours inatteignables de l’identité à soi et de l’immuabilité. Toutefois, ce qu’est le canon littéraire et quelles œuvres et auteur(e)s il recouvre est indissociable de la chronologie et du lieu. Comme le font observer Didier Alexandre et Michael Bernsen : « Le canon des érudits du XVIème siècle diffère de celui du XXème siècle, sans que l’on puisse réduire ces différences à la seule référence au monde culturel gréco-latin » (Alexandre et Bernsen 2017, 7). 

À rebours de ce qu’avance Harold Bloom, héraut de la canonicité masculine et occidentale, l’on peut affirmer que la liste ouverte et souvent remaniée des œuvres et auteurs canoniques varie d’un moment et d’un lieu à l’autre du monde et pas seulement du monde occidental. S’il existe bel et bien un canon, produit quelque peu flou ou (plus positivement) dynamique de la littérature, il ne peut être conçu indépendamment des forces qui lui confèrent (pour un temps) forme et autorité, c’est-à-dire de ce que l’on peut appeler métaphoriquement « la fabrique du canon ». Pour l’historienne de l’art Griselda Pollock, la canonicité repose principalement sur deux arguments spécieux (Pollock 1999, 3-21; 2007, 45-69). Le premier est que la qualité des œuvres élevées au canon serait révélée spontanément, évidente et qu’elle serait, dès lors, universelle. Le second est que l’inclusion d’un auteur dans le cercle prestigieux des écrivains canoniques résulterait purement d’un accomplissement individuel exceptionnel. Ces principes cachent habilement que ce sont, de fait, des acteurs tiers qui, en toute subjectivité et pour des motifs idéologiques, catapultent œuvres et auteurs au rang de modèles. Pollock ajoute ainsi que les faiseurs de canon et les auteurs qu’ils ont promus sont très majoritairement des hommes blancs et hétérosexuels et que le canon constitué sert à la fois de symbole et de rempart de leur pouvoir.

Qui ou qu’est-ce qui est à l’œuvre dans la création du canon littéraire, en d’autres termes, quels sont les rouages qui font tourner la fabrique du canon ? Dans le sillage de ses six journées d’étude (2023-2025), le colloque final du projet Canon Factory cherchera, dans un premier questionnement, à approfondir l’analyse des institutions et des personnes impliquées dans la formation du canon dans les quatre aires linguistiques et culturelles choisies comme champs exploratoires : les littératures anglophones, germanophones, néerlandophones et nordiques. 

Avec l’arrivée des études féministes, postcoloniales, queer et sur le genre, le canon et ceux qui le font ont été au cœur de ce que Pollock appelle des « guerres culturelles ». La critique de leur hégémonie, menée par des groupes marginalisés et désireux d’être reconnus, ce que David Fishelov (Fishelov 2010, 30-43) appelle l’opposition entre le « camp du beau » et le « camp du pouvoir » (« the beauty  party» et « the power  party»), s’est accompagnée du désir de voir légitimé(e)s des auteur(e)s et des productions jusqu’alors exclu(e)s de la littérature. De nouvelles formes et esthétiques sont apparues dans le champ du littéraire et, à la faveur d’un mouvement anti-élitaire contestant le modèle humaniste libéral d’éducation par le livre canonique (Löffler, 2017, 7), leur valeur a été plus largement reconnue, au-delà même des cercles autorisés de la critique. Ce mouvement a sans doute aussi permis l’émergence d’un canon réel recouvrant les œuvres lues véritablement, distinctes de celles du canon idéel. Ce canon de fait serait ainsi voué à être, selon Christine Meyer, « le produit transitoire d’un processus en cours qui cherche à développer et rénover la liste des œuvres de référence (‘Kanonbildung’) » (« the transitory fruit of an ongoing process of development and renovation of the works of reference (‘Kanonbildung’) », Meyer 2023, 29).

Qu’elle soit idéologique, esthétique, ou les deux, la critique du canon et la reconnaissance progressive de voix et de textes jusqu’alors marginalisés voire ostracisés constitueront le second axe de recherche du colloque. Ce dernier permettra de mettre l’accent sur des évolutions relativement récentes et abordera plus spécifiquement les littératures post- et décoloniales, LGBTQAI+, performées (des expérimentations théâtrales radicales jusqu’au spoken word et au slam poétique) de même que la bande dessinée et les romans graphiques. Qu’advient-il lorsque la fabrique du canon a été remise en question ?

Dans un récent article paru sous le titre « Do We Need To Dismantle the Literary Canon? » dans le Guardian, l’enseignant, journaliste et essayiste Jeffrey Boakye affirme qu’en ce qui concerne les programmes scolaires de littérature, il serait tentant de faire table rase du canon patriarcal et blanc et d’ « opérer un retour de balancier qui, s’éloignant de tous ces hommes blancs, vieux et valides, les remplace par quelques chose de différent, ‘d’autre’, par des auteur(e)s marginalisé(e)s en raison de leur genre, leur ethnicité, leur classe, leur orientation sexuelle et la façon dont on les racise » (« make the pendulum swing away from all those stale, pale, able-bodied males and replace them with something different, something ‘other’, authors who have been marginalised by race, gender, ethnicity, class and sexuality ».) Moins radical, le mode opératoire qu’il propose invite à ménager une place importante à la subjectivité et à l’expérience vécue des enseignant(e)s pour choisir les œuvres proposées à leurs élèves. Cette démarche libératoire décloisonne le canon pour y inclure des textes de tous horizons, attendu que le programme doit être « tout ce que nous voulons qu’il soit » (« anything we want it to be »). Il s’agit selon lui de dénicher, collecter et faire dialoguer entre eux de manière inattendue des textes choisis personnellement pour faire émerger « quelque chose de nouveau » (« something new ») (The Guardian, 12 juin 2023). 

Mais qu’est-ce précisément que cette « chose nouvelle » ? Suppose-t-elle ou non une opposition frontale au canon des œuvres consacrées et à la culture dite légitime ? Il s’agit là de la troisième aire que le colloque cherchera à circonscrire en s’intéressant à la création de canons nouveaux et alternatifs et en posant une question connexe : est-il ou non possible de penser le littéraire sans canon ? Quelles sont les stratégies auxquelles recourent les auteur(e)s qui refusent d’être associé(e)s à un nouveau mouvement de canonisation, notamment parce que, comme le rappelle Henry Louis Gates Jr. en le désacralisant, le canon est aussi « le livre de lieux communs de notre culture partagée » (« the commonplace book of our shared culture », Gates 1992, 21) ? S’ils se maintiennent dans une position marginale, n’en viennent-ils pas cependant et paradoxalement à affirmer leur auto-canonisation ? 

 

Nous accueillerons des communications de 30 minutes en anglais ou en français consacrées à l’une ou l’autre des aires linguistiques et culturelles du projet ou, dans une perspective comparatiste, à plusieurs simultanément. Sans s’y limiter nécessairement, les travaux pourront porter sur : 

 

-       le / les processus de canonisation : analyses diachroniques du canon et de ses fluctuations ; l’influence des prix et récompenses littéraires, des maisons d’édition, des programmes scolaires et universitaires, des anthologies, des académies et canons nationaux ; la canonicité et les média / les réseaux sociaux

 

-       la remise en cause du canon : « guerres culturelles » et guerres du canon, origines, formes, étendue ; « l’Empire vous répond », littérature postcoloniale, pratique décoloniale, littérature de la (post)migration ; visibilité accrue d’auteur(e)s et formes tenu(e)s jusqu’alors pour non canoniques : écriture expérimentale, littérature performée, œuvres LGBTQAI+, œuvres inter- ou multimédiales (bande dessinée, roman graphique), textes recourant aux sociolectes / dialectes 

 

-       nouveaux canons : nouvelles formes et leur institutionnalisation, leur marchandisation, le succès populaire et la critique ; redéfinition du champ du littéraire ; négation radicale du canon ou définition de nouveaux paradigmes de canonicité ; stratégies de résistance à la canonicité ; revendication de marginalité. 

 

Bibliographie indicative : 

 

Ahmed, Sara. On Being Included: Racism and Diversity in Institutional Life. Durham: Duke University Press, 2012.

 

Algee-Hewitt, Mark et Mark McGurl. “Between Canon and Corpus: Six Perspectives on 20th-Century Novels.” Pamphlets of the Stanford Literary Lab, 2015. https://litlab.stanford.edu/LiteraryLabPamphlet8.pdf. Consulté le 20 septembre 2024.

 

Assmann, Aleida. „Kanonforschung als Provokation der Literaturwissenschaft.“ In Von Heydebrand, Renate, ed. Kanon Macht Kultur, Theoretische, historische und soziale Aspekte ästhetischer Kanonbildungen. DFG-Symposion 1996. Heidelberg: Metzler, 1998. 47-59.

 

Bezzola Lambert, Ladina et Andrea Ochsner. Moment to Monument: The Making and Unmaking of Cultural Significance. Bielefeld: Transcript; New Brunswick, NJ: Transaction Publishers, 2009.

 

Bloom, Harold. The Western Canon: The Books and Schools of the Ages. New York: Harcourt & Brace, 1994. 

 

Boakye, Jeffrey. “Do We Need To Dismantle the Literary Canon?” The Guardian, June 12, 2023. 

 

Bourguignon Annie, Konrad Harrer and Franz Hintereder-Emde, eds. Zwischen Kanon und Unterhaltung: interkulturelle und intermediale Aspekte von hoher und niederer Literatur / Between Canon and Entertainment : Intercultural and Intermedial Aspects of Highbrow and Lowbrow Literature. Berlin: Frank & Timme, 2016.

Brodersen, Randi Benedikte, ed. Kanonisk selskabsleg i nordisk litteratur. Copenhague: Nordisk Ministerråd, 2013. 

 

Canon et mémoire culturelle. Œuvres canoniques et postérité. Études Germaniques 62.3 (2007). 

 

Didier, Alexandre et Michael Bernsen, eds. Un canon littéraire européen? : Actes du colloque international de Bonn des 26, 27 et 28 Mars 2014 ; A European Literary Canon? Acts of the Bonn International Colloquium of 26, 27 and 28 March 2014. Janvier 2017. https://www.europaeische-kulturen.uni-bonn.de/medien-europaeische-kulturen/1_alexandre-bernsen-introduction.pdf Consulté le 20 septembre 2024. 

 

Fishelov, David. Dialogues with/and-Great Books: The Dynamics of Canon Formation. Brighton: Sussex Academic Press, 2010.

 

Gates, Henry Louis Jr. “The Master’s Pieces: On Canon Formation and the African American Tradition.” In Loose Canons: Notes on the Culture Wars. Oxford: Oxford University Press, 1992. 17-42.

 

Gauthier, Vicky, Camille Islert et Martine Reid. “‘Faire éclater le canon, arriver à un discours commun sur la littérature.’” GLAD! Revue sur le langage, le genre, les sexualités 12 (juillet 2022). DOI : https://doi.org/10.4000/glad.4585 . Consulté le 20 septembre 2024.

 

Goldstein, Claudia: “Comics and the Canon: Graphic Novels, Visual Narrative, and Art History.” In Teaching the Graphic Novel. Ed. Stephen E. Tabachnick. New York: Modern Language Association of America, 2009. 254‑261.

Heede, Dag, Anne Heith et Ann-Sofie Lönngren, eds. Rethinking National Literatures and the Literary Canon in Scandinavia. Cambridge: Cambridge Scholars Publishing, 2015. 

Huggan, Graham. The Postcolonial Exotic: Marketing the Margins. London and New York: Routledge, 2001.

 

Jagne-Soreau, Maïmouna. “I don’t write about me, I write about you.” Postmigration Studies 4 (2021): 161-179.

 

Kiguru, Doseline. “Literary Prizes, Writers’ Organisations and Canon Formation in Africa.” African Studies 75.2 (August 2016): 202-214. DOI : https://doi-org.janus.bis-sorbonne.fr/10.1080/00020184.2016.1182317 . Consulté le 20 septembre 2024.

 

Körber, Lill-Ann et Ebbe Volquardsen, eds. The Postcolonial North Atlantic: Iceland, Greenland and the Faroe Islands. Berlin: Nordeuropa-Institut der Humboldt-Universität, 2014.

 

Langgård, Karen. From Oral Tradition to Rap: Literatures of the Polar North. Ilisimaturarfik: Forlaget Atuagkat, 2011. 

 

Larsen, Peter Stein. Nordisme, kanonisering og kvalitetskriterier: Tre vinkler på Nordisk Råds Litteraturpris.”Reception 78 (2019): 29-39.

Löffler, Philipp. “Introduction: The Practices of Reading and the Need for Literary Value.” In Reading the Canon: Literary History in the 21st Century. Ed. Philipp Löffler. Heidelberg: Universitätsverlag Winter, 2017. 1-20.

 

Loman, Andrew. “‘That Mouse’s Shadow’: The Canonization of Spiegelman’s Maus.” In The Rise of the American Comics Artist: Creators and Context. Ed. Paul Williams and James Lyons. Jackson: University Press of Mississippi, 2010. 210-234.

 

Malkani, Fabrice, Anne-Marie Saint-Gille et Ralf Zschachlitz, eds. Canon et identité culturelle. Élites, masses, manipulation. Saint-Étienne : Publications de l’université de Saint-Étienne, 2010.

 

Malkani, Fabrice et Ralf Zschachlitz, eds. Pour une réelle culture européenne ? Au-delà des canons culturels et littéraires nationaux. Paris : L’Harmattan (« coll. De l’Allemand »), 2012.

 

Meyer, Christine. Questioning the Canon: Counter-Discourse and the Minority Perspective in Contemporary German Literature. 2021. Berlin and Boston: De Gruyter, 2023.

 

Olusegun-Joseph, Yomi. “Canons and Margins: Contemporary Nigerian Writing, Father-Surveillance Criticism and Kindred Economies of Othering.” African Studies Quarterly 20.2 (2021): 62-79. https://asq.africa.ufl.edu/wp-content/uploads/sites/168/V20i2a4.pdf . Consulté le 20 septembre 2024.

 

Mukherjee, Ankhi. What Is a Classic? Postcolonial Rewriting and Invention of the Canon. Stanford: Stanford University Press, 2014.  

 

Pollock, Griselda. “Des canons et des guerres culturelles.” Trad. Séverine Sofio et Perin Emel Yavuz. Les cahiers du genre 43.2 (2017): 45-69.

 

Pollock, Griselda. Differencing the Canon: Feminist Desire and the Writing of Art’s Histories. London and New York: Routledge, 1999. 3-21.

 

Ponzanesi, Sandra. The Postcolonial Cultural Industry: Icons, Markets, Mythologies. Houndmills: Palgrave Macmillan, 2014.

 

Ripple, Gabriele et Simone Winko, eds. Handbuch Kanon und Wertung. Theorien, Instanzen, Geschichte. Heidelberg: Metzler, 2013.

 

Thomsen, Mads Rosendahl. Mapping World Literature: International Canonization and Transnational Literatures. Bloomsbury Publishing, 2008.

 

Van Alphen, Ernst and Maaike Meijer, eds. De canon onder vuur. Nederlandse literatuur tegendraads gelezen. Amsterdam: Van Gennep, 1991.

 

Van Deinsen, Lieke, Anthe Sevenants et Freek Van de Velde. De Nederlandstalige literaire canon(s) anno 2022. Een enquête naar de literaire klassieken. Rapportage. Gent: Koninklijke Academie voor Nederlandse Taal en Letteren, 2022.  https://ctb.kantl.be/assets/files/pages/files/De_Nederlandstalige_literaire_canon(s)_anno_2022_-_Een_enquête_naar_de_literaire_klassieken_Rapport_(voorpublicatie).pdf. Consulté le 20 septembre 2024.

 

Von Heydebrand, Renate, ed. Kanon Macht Kultur. Theoretische, historische und soziale Aspekte ästhetischer Kanonbildungen. DFG-Symposion 1996. Heidelberg: Metzler, 1998.

 

Vrouwen en de canon. Nederlandse Letterkunde 2.3 (1997).  https://www.dbnl.org/tekst/_ned021199701_01/_ned021199701_01_0020.php. Consulté le 20 septembre 2024.

 

Weinmann, Frédéric et Ralf Zschachlitz, eds. Canon et traduction dans l’espace franco-allemand. Cahiers d’Études Germaniques 59 (2011).

 

Calendrier de soumission :

 

·       Merci d’adresser d’ici au 16 décembre 2024 une proposition de communication en 400 mots maximum en français ou en anglais (Times New Roman 12 ; espace simple ; entièrement justifiée) ainsi qu’un titre provisoire, le nom complet de l’auteur.e, son affiliation institutionnelle et une courte notice bio-bibliographique à l’adresse canon_factory@sorbonne-universite.fr

·      Confirmation des propositions retenues après avis du comité scientifique : 24 janvier 2025. 

·      Par ailleurs, les communiquant.e.s seront invité.e.s à soumettre leurs textes en anglais (qu’ils aient ou non été présentés dans cette langue au colloque) en vue d’une évaluation en double aveugle et publication. La date limite pour l’envoi des articles est fixée au 1er septembre 2025. 

 

Conférencier.e.s invité.e.s : Pr. Ulrike Draesner, Universität Leipzig ; Pr. Michelle Keown, University of Edinburgh ; Pr. Thomas Mohnike, Université de Strasbourg.

Artiste invitée : Parisa Akbarzadehpoladi (arts visuels ; NL).

 

 

Comité d’organisation: Dr Kim Andringa (études néerlandophones ; REIGENN) ; Dr Sylvie Arlaud (études germaniques ; REIGENN) ; Dr Alessandra Ballotti (études nordiques ; REIGENN) ; Pr Bernard Banoun (études germaniques ; REIGENN) ; Dr Jaine Chemmachery (études anglophones ; VALE) ; Dr Éric Chevrel (études germaniques ; REIGENN) ; Dr Guillaume Fourcade (études anglophones ; VALE) ; Arina Giliazova (chargée de médiation scientifique) ; Dr Jean-François Laplénie (études germaniques ; REIGENN) ; Dr Benjamine Toussaint (études anglophones ; VALE). 

 

Comité scientifique : Pr Jacqueline Bel (études néerlandophones ; Vrije Universiteit, Amsterdam) ; Dr Cédric Courtois (études anglophones ; CECILLE, Lille); Dr Bastien Goursaud (études anglophones ; CERCLL, Amiens) ; Pr Christine Meyer (études germaniques ; CERCLL, Amiens) ; Pr Dan Ringgaard (études nordiques, Aarhus).